Thomas Dupont est expert certifié TEA, manager de proximité au Bureau Polyexpert de Courbevoie. Il évoque son parcours, son évolution professionnelle, son rôle de manager, les difficultés et les satisfactions de son métier avec en filigrane l’envie d’apprendre, de progresser et de se dépasser tout en aidant les membres de son équipe à le faire aussi. A lire ????
Votre fonction ?
Je fais des dossiers fréquence et médians sur tous types de sinistres et suis sectorisé sur les 8ème et 17ème arrondissements de Paris. J’encadre 7 experts qui interviennent sur le croissant inférieur gauche de Paris. Mon rôle consiste à leur transmettre les directives compagnies, à les accompagner dans le changement, sur le plan technique, à faire en sorte qu’ils se sentent bien pour leur permettre d’exercer leur métier de façon sereine. L’équipe est jeune et s’adapte facilement. Je m’occupe aussi de 6 apprentis.
Plus précisément quel est votre rôle auprès des alternants ?
Je suis en relation avec leur école, je m’occupe du choix de leur sujet d’étude, de la préparation de leurs examens, de leur soutenance. Ils ne sont pas tous au même niveau, les débutants sont pris en mains par le pôle administratif. Je le fais d’autant plus facilement que j’ai été moi-même alternant.
Quel est votre parcours ?
Après un DUT génie civil, j’ai fait l’école d’ingénieur du CESI bâtiment en alternance à Courbevoie de 2014 à 2017. J’ai été embauché en juillet 2017. En mars 2020 j’ai passé le TEA, qui m’a permis de faire des dossiers à plus forts enjeux, et, en juin 2020 j’ai accepté le poste de manager de proximité.
Quel est votre ressenti sur la crise sanitaire, le confinement et le télétravail ?
Lors du 1e confinement je n’étais pas encore manager et j’ai été très bien accompagné par mon manager de l’époque. Cyril Martin a été encore plus présent et a su garder le contact avec moi pour que je n’ai pas le sentiment d’être lâché. Au début, j’ai trouvé la situation confortable puis au fil du temps un peu moins, je finissais pas avoir du mal à distinguer les week-end de la semaine, c’était un peu destabilisant. Je ne suis pas habitué à rester devant des écrans toute la journée. Quand on a eu l’autorisation de retourner sur le terrain, le 12/05/2020 j’étais plus que content ! Le fait d’alterner les périodes de télétravail et les périodes au bureau me convient très bien.
Quelques mots sur l’EFM ?
Pour moi l’EFM n’a pas été compliquée mais frustrante. Je me suis bien adapté mais au fil du temps je me suis rendu compte que j’étais moins précis, que j’avais moins de valeur ajoutée.
Quelques mots sur votre évolution ?
Je l’avais envisagée mais pas aussi rapidement. Quand le poste de manager m’a été proposé en juin 2020 cela m’a fait plaisir mais j’ai longuement réfléchi. J’avais peur de ne pas répondre aux objectifs demandés. Mais le management m’a toujours plu. J’ai toujours aimé rendre service, partager, mutualiser, encourager. Quand le métier m’a été présenté par la RH de Polyexpert en présence de 2 experts du pôle complexe, je me suis dit que c’était ce que je voulais vraiment faire, que ce poste allait me correspondre. J’en suis actuellement très satisfait et ne regrette donc pas mon choix.
Un fait marquant dans votre métier ?
Le séisme du Teil où je suis parti 2 semaines en renfort avec 3 autres experts de Polyexpert Ile-de-France Centre. Cela a été une expérience marquante par l’intensité du travail, par la nouveauté, par la situation de crise et humainement enrichissante.
Ce qui vous plait le plus dans votre poste ?
Le contact humain avec les assurés. L’établissement de la confiance. La plus value technique apportée à leurs dossiers. Obtenir la confiance et la satisfaction des clients est un challenge quotidien gratifiant pour moi. L’autonomie. La possibilité de toujours apprendre, de ne pas rester sur mes acquis, de m’améliorer même si je sais que je ne saurai jamais tout, c’est ce qui me plait beaucoup dans ce métier.
Un loisir ? Une passion ?
Avec les contraintes sanitaires c’est un peu plus compliqué mais le ski de descente est une vraie passion. C’est un sport où je suis pleinement épanoui et que je pratique en compétitions. J’aime aussi beaucoup la boxe que je pratique régulièrement en salle. Ce sport demande du sang froid qui me semble primordial pour bien aborder les situations professionnelles et les situations personnelles. Dans le travail il faut s’accrocher, y croire, ne rien lâcher, comme dans le sport.
Pour conclure ?
La certification EEAG est bien sûr un objectif mais je ne suis pas prêt. Avant j’aimerais me spécialiser dans un domaine d’expertise que j’aime beaucoup : la PE. La dimension managériale de mon poste prend beaucoup de temps mais me plait beaucoup. Je trouve très plaisant d’accompagner un expert dans son évolution.