Pierre de Beaurepaire est aujourd’hui expert PJ & fréquence au Bureau Polyexpert de Lille après avoir occupé un poste d’Attaché de Direction au Bureau Polyexpert de Courbevoie. Dans cet entretien il évoque son intérêt pour l’expertise et le bâtiment, son évolution, la mobilité interne et ce qui lui tient à cœur dans sa vie professionnelle et sa vie personnelle. ????
Votre fonction ?
Je suis expert PJ et fais partie d’une équipe d’expertss PJ, RC, défense recourts supervisée par Julien Duquesne. Je fais aussi des dossiers fréquence. Je tourne principalement sur les départements 59 et 02. En PJ nous solutionnons des litiges. Ce sont des dossiers à très forte valeur ajoutée tant à un niveau humain pour les personnes que nous défendons que financier pour les compagnies qui nous mandantent. Trouver un compromis sur des terrains de grande conflictualité relève parfois du miracle… Mais quelle joie lorsque les dossiers sont solutionnés ! La résolution des litiges permet de conclure en quelques heures ce qu’une procédure judicaire ferait en quelques mois ou années. A ce jour, je traite essentiellement des problématiques de voisinages (la branche d’arbre qui dépasse chez le voisin ou le troupeau qui a divagué sur une pelouse), de consommation, de vices cachés et de construction (la fenêtre posée par un artisan est fuyarde).
Les qualités pour ce poste ?
Les premières qualités, qui sont d’ailleurs communes à tous les experts, sont une grande organisation et une grande rigueur pour réussir à sortir rapidement ses rapports comme les compagnies le demandent. Il y a un cercle vertueux : tant que l’on fait son rapport le jour même on a bien les éléments en tête, on fait vite et bien, et tous les interlocuteus sont réactifs. Plus on laisse passer de temps, moins on se souvient, moins les interlocuteurs seront réactifs. Le délai engendre du délai. L’humilité et l’objectivité : il faut essayer de ne pas faire de déductions hatives à partir de la lecture du dossier mais de se faire son opinion à partir du réel. Le calme et la conciliation.
Vous êtes un exemple de mobilité fonctionnelle et géographique ? Racontez-nous ?
Je suis arrivé en mars 2019 à Polyexpert Courbevoie pour occuper un poste à 2 casquettes : Responsable de projet pour Dynamo (Le rapprochement entre les régions Polyexpert Ile-de-France Centre et Polyexpert Nord-Picardie) et Chargé de projet attaché au Directeur régional de Polyexpert Ile-de-France Centre. En décembre 2020, j’ai été arrêté pour des raisons de santé et j’ai pris le temps de réfléchir pendant ma convalescence. Plusieurs facteurs parmi lesquels l’aboutissement du projet Dynamo, l’intérêt pour l’expertise et le bâtiment, l’envie de fonder une famille en province… m’ont conduit à souhaiter changer de poste. En septembre 2021, j’ai suivi pendant 2 mois une formation et rejoint Polyexpert Lille en octobre pour occuper le poste d’expert. Il y a un dénominateur commun entre ces 2 fonctions. : la conciliation, qui est une qualité indispensable.
Ce qui vous motive le plus dans votre travail ?
Les assurés que l’on rencontre ont des épines dans leur chaussures, et, mon travail consiste à les leur ôter. Entre le moment où on arrive et le moment où on l’on repart, on les accompagne, on leur permet de trouver un compromis alors qu’ils ne pouvaient pas l’imaginer auparavant, ce qui se concrétise par un protocole d’accord. C’est la plus belle satisfaction de mon travail.
Ce qui vous agace un peu dans le travail ?
Quand on pose une question à quelqu’un qui ne cherche pas du tout à y répondre ????
Le conseil professionnel qui vous a le plus marqué ?
Aller de l’avant ! Pour avancer et entraîner il faut privilégier le pare brise aux rétros.
Un loisir ? Une passion ?
Ma famille. Le bricolage. Nous avons acheté une maison que nous rénovons.
Pour conclure ?
La transition entre mes 2 fonctions et les 2 entités s’est faite en douceur. Lorsque je travaillais à Courbevoie, je venais régulièrement à Lille. Je m’entendais bien avec Julien Duquesne, et c’est toujours le cas maintenant qu’il est mon responsable. A mes yeux, la mobilité interne est une richesse pour le Groupe et je suis persuadé qu’elle gagnerait à être encore plus encouragée. Les collaborateurs et les régions qui accueillent ont tout à gagner. Peut-être est-ce peu moins vrai pour celles qui voient partir leurs collaborateurs. Le sens du travail compte beaucoup pour moi : je suis fiers de travailler dans un Groupe qui sait valoriser le travail de chacun de ses collaborateurs.
