La RSE est une démarche qui a déjà été abordée dans plusieurs numéros de Polyinfos. C’est un sujet qui se développe de plus en plus et depuis longtemps dans le groupe Polyexpert, mais qui n’est pas toujours compris dans ses tenants et aboutissants. La mise en place officielle de la démarche en 2018 au sein du Groupe nous donne l’occasion de faire un point sur un sujet qui n’en finit pas de faire parler de lui.
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais mais je fais ma part. »
Cette légende amérindienne rappelle que chaque geste compte et que « faire sa part », c’est faire avec ses moyens, sans attendre que d’autres le fassent. C’est là tout l’objet de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise ou RSE. Considérer la responsabilité de l’entreprise, peu importe sa taille, par rapport à l’environnement, par rapport à ses parties prenantes que peuvent être les collaborateurs et collaboratrices, les clients, les fournisseurs, les actionnaires, …, c’est l’enjeu d’aujourd’hui et encore plus celui de demain.
Transverse à tous les métiers de l’entreprise, la RSE se développe au travers de trois axes : un axe social, un axe environnemental et un axe économique. Le Groupe Polyexpert n’a pas attendu la mise en place de la démarche RSE pour entreprendre des actions dans ce sens. Le don d’ordinateurs à un collège qui enseigne une langue régionale comme l’a fait la région Languedoc-Roussillon est par exemple une action sociale quand l’engagement depuis de nombreuses années des bureaux de Lille et de Lyon avec l’entreprise de tri sélectif ELISE, est une action environnementale. Certaines actions ont par ailleurs des impacts multiples. Ainsi, développer le partenariat avec le centre de formation à la conduite responsable Centaure, comme nous le faisons, c’est choisir de travailler avec un prestataire responsable qui s’engage pour la sécurité routière (impact économique), par l’enseignement et le rappel des bonnes pratiques de conduite professionnelle (impact social), incluant des préconisations sur l’écoconduite (impact environnemental).
La RSE va permettre de valoriser ces actions, de les encourager et va pousser à une harmonisation au sein du Groupe Polyexpert.
Au niveau métier, « faire sa part » compte aussi. Plus spécifiquement, du point de vue environnemental, même si Polyexpert n’est pas une industrie polluante, nous pouvons tous et toutes agir à notre niveau. Il ne s’agira pas par exemple d’arrêter d’imprimer, mais se demander si l’on doit vraiment imprimer un document, quelle est la valeur ajoutée. De même, faire le choix de véhicules à faible niveau de CO2 est un premier pas. Se poser la question c’est la moitié de l’action, le reste étant guidé par le bon sens. Du point de vue social, il pourra s’agir de travailler, comme le font les managers et les RRH, à une plus grande mixité des métiers. Cela passe, notamment par la lutte contre les stéréotypes liés à des représentations éculées des métiers de l’assistanat et de l’expertise, apportant de fait une valeur ajoutée à l’entreprise.
Toutes ces actions et celles qui suivent n’auront au final pas d’autres objectifs que la recherche de performance de l’entreprise alliée à un enjeu de développement dit « durable », en ce qu’il répond aux attentes et besoins des parties prenantes tout en respectant l’environnement. De cette ambition, nous sortirons toutes et tous gagnants.
Marion Gaignard
Siège social Clichy
« Se poser la question c’est la moitié de l’action, le reste étant guidé par le bon sens »