Guillaume Cadier est expert et responsable des Bureaux Polyexpert de Tarbes et de Biarritz. Il évoque sa fonction, le confinement, le retour sur le terrain, le management et aussi sa fierté d’être expert chez Polyexpert. Découvrez son portrait en cliquant sur l’image ????
Votre fonction ?
Je suis expert et responsable de 2 Bureaux : Tarbes depuis 7 ans et Biarritz depuis quelques mois et j’habite à Pau. 9 experts et 6 assistantes sont répartis sur les 2 implantations. Ingénieur en mécanique, j’ai été recruté en 2008 pour ma double compétence professionnelle de mécanicien et en bâtiment qui me permet de traiter des dossiers bâtiment et bris de machine. Aujourd’hui, je pratique encore beaucoup d’expertises, des dossiers à fort enjeu principalement, et, j’intègre le management dans ma vie d’expert. J’exerce un management de proximité : je me rends disponible au bon moment, le temps qu’il faut, un quart d’heure ou une heure, pour recueillir les besoins de chacun, aider, donner des conseils, prendre les décisons… Depuis toujours, je privilégie le contact, les échanges informels, et, dans cet objectif j’ai instauré une réunion mensuelle avec les experts pour permettre à chacun de s’exprimer.
Les qualités pour ce poste ?
Une solide expérience en expertise et un bon relationnel. Le manager gère les problèmes techniques des experts de son équipe et assure la formation des plus jeunes et de ceux qui intègrent la structure.
Quel bilan sur le confinement ?
J’ai essayé de garder le lien avec l’équipe. J’ai organisé des réunions Teams avec les experts, pour donner des infomations et aussi pour se détendre, plaisanter sur notre vécu de confiné. J’ai appelé les assistantes qui ont toutes travaillé à temps plein, soit au bureau soit à leur domicile, et, qui ont été tout aussi efficaces qu’en temps normal. A titre personnel, je n’ai pas été malheureux, j’étais dans ma maison, dans le jardin quand il faisait beau, j’ai vu ma famille plus que je ne la vois habituellement. Cela a été une excellente opportunité pour me mettre à jour.
En tant qu’expert, j’ai l’habitude du nomadisme : on travaille dans sa voiture, chez les assurés, dans un bar, n’importe où, où il y a du réseau et si possible une table ! Ces sont les expertises à distance qui nous ont le plus impacté. Cela a été une épreuve pour certains experts qui ont pensé que cela serait plus facile, plus rapide, ce qui est loin d’être le cas. Les problèmes de connexions et de maîtrise des outils de la part des assurés ont rendu l’obtention des éléments assez laborieuse.
Comment s’est passé le retour sur le terrain ?
Nous sommes retournés sur le terrain depuis le 11/05. Pour les assistantes et pour certains experts, la reprise a été progressive du fait des situations personnelles liées aux enfants. Notre région a été très épargnée par rapport à l’Ile-de-France ou le Nord-Est. La majorité des gens sont plutôt disciplinés, ils acceptent nos visites et les mesures barrières sont très bien comprises. La transition confinement-déconfinement a été quasiment aussi rapide que la transition déconfinement-confinement.
Une expertise marquante ?
Il s’agissait d’un refuge de montagne situé à 2 400 mètres environ qui avait été endommagé par l’explosion d’une bouteille de gaz laissée dans un insert par des randonneurs. C’était au printemps mais il y avait encore beaucoup de neige. Se rendre à pied sur place aurait pris beaucoup de temps, 6 heures à l’aller et tout autant au retour. Y aller en voiture était impossible. L’assureur a accepté que j’utilise un hélicopètre. C’était une expertise insolite.
Un loisir ? Une passion ?
Le surf que je pratique depuis 20 ans, toute l’année, à Biarritz, à Capbreton ou ailleurs. Quand je suis dans l’eau je ne pense à rien d’autre.
Pour conclure ?
Je peux dire que je suis confiant dans l’avenir si on se donne les moyens de nos ambitions. J’ai envie de continuer ce métier, de faire des expertises et, je ne suis pas le seul. Il faut poursuivre dans cette voie et montrer que notre métier a une raison d’être, qu’il y a une pertinence à l’existence de l’expert. Je me souviens avoir dit que j’étais fier de travailler chez Polyexpert, et cela se confirme tous les jours. Parce que notre travail a du sens. Parce que notre entreprise a une taille humaine et qu’elle nous appartient.